Quand la RSE a fait son apparition, il y a une vingtaine d’années, beaucoup d’entreprises y ont vu un énième coup de com’ et l’opportunité de travailler différemment leur image. C’est la raison pour laquelle cette mission était généralement confiée au responsable de la communication qui, mis à part du greenwashing, ne savait pas trop quoi en faire.
Puis, en parallèle de la prise de conscience de l’urgence climatique, est arrivée, en 2019, la Loi Pacte avec l’injonction de faire évoluer sa « raison d’être » au-delà du business et des objectifs de rentabilité. Alors qu’elle était censée supplanter la RSE, la notion de « raison d’être », concept philosophique assez peu engageant, a pourtant permis son avènement. C’est à ce moment-là que les entreprises ont pris conscience que leur pérennité et leur survie dépendaient de « nouveaux » paramètres : la maîtrise énergétique notamment via la performance énergétique des bâtiments, l’impératif d’économiser la ressource eau, indispensable dans tous les process, via le REUT et/ou le REUSE et le besoin de reprendre la main sur l’approvisionnement en matières premières via le recyclage… Autant d’enjeux qui, en plus de devenir majeurs pour séduire et fidéliser de nouvelles recrues en quête de sens, s’ajoutent à la nécessité de limiter son impact sur l’environnement et de préserver la santé de tous.
Le secteur du bâtiment, déjà sensibilisé depuis 2005 par les Réglementations Thermiques successives puis par la Réglementation Environnementale (RE2020), a été le premier à donner le la. Si rien ne les y oblige, les « majors » du secteur exigent désormais que leurs partenaires et fournisseurs aient réalisé leur « coming out » RSE sous peine de se voir évincés. Dès lors, nombreux sont les acteurs du secteur ayant engagé une réflexion, canalisé leurs innovations sur des produits et services s’inscrivant dans une démarche durable et défini une feuille de route RSE.
Et c’est à ce moment que nous, agences de communication, entrons en scène. Non pas pour INVENTER une histoire mais pour RACONTER une démarche existante, en montrer la logique et prendre acte de résolutions qui engagent vis à vis de toutes les parties prenantes. En fait, la communication n’est que la partie émergée de l’iceberg ; l’essentiel de la RSE, c’est toute la démarche initiée avant par l’entreprise et toute l’énergie qu’il lui faudra après, avec l’aide d’outils de communication, pour embarquer tout le monde dans cette transformation.